La vie au Cambodge est régit au rythme du calendrier khmer, qui fait référence à la fois au calendrier grégorien et au calendrier Lunaire-Bouddhique.
Il est également appelé calendrier Luni-Solaire.
Les fête du nouvel an Khmer débute chaque année le 13 ou le 14 avril pour se terminer le 15 ou le 16.
Dès le début de l'Empire Khmer, c'est le calendrier lunaire qui est utilisé. Ce calendrier suit les cycles de la Lune (Prrotètœn Tiane kèrté) et fait référence à l’ère bouddhique (Pout säkärraïth) pour le rang de l'année.
Jusqu’au XIe siècle, la fête du Nouvel An khmer se situait dans le mois de Mikèrsé, premier mois du calendrier lunaire (soit entre novembre et décembre du calendrier solaire). Elle a été déplacée au cinquième mois lunaire Tïaèt (soit au mois d’avril du calendrier solaire), par le roi Suryavarman II.
À cette époque, la grande majorité des Khmers travaillaient la terre et étaient très occupés pendant la période allant de novembre à mars. En avril les moissons sont terminées et les agriculteurs peuvent jouir du fruit de leurs récoltes avant que la saison des pluies ne commence.
À l’origine, la fête était célébrée selon le rite brahmanique, la religion alors dominante parmi les élites de l’Empire Khmer, qui depuis a été supplantée par le Bouddhisme dans la vie aussi bien que dans la fête.
Le calendrier lunaire indique le nom des mois lunaires et les jours Saints, qui sont synchronisés avec les phases de la lune : Nouvelle Lune, Pleine Lune, Premier et Dernier Quartier.
Mais le rang de l’année est défini en référence à la mort de Bouddha, en 544 av. J.-C., que l’on appelle Ère bouddhique. Elle commence le lendemain de la Pleine Lune du mois lunaire Pissäk. Soit le lendemain de la "Fête Vesak Bochea" (វិសាខ បូជា - Wissä Bothïr) qui commémore la mort de Bouddha et son illumination (Parinirvāṇa).
Ainsi, le 23 mai 2024, lendemain de la pleine lune, nous serons en 2568 après Bouddha.